Commune(s) SAINTE-MARGUERITE-SUR-MER (76)
Surface protégée : 59.21 hectares
Unité littorale : FALAISES ET VALLEUSES DU PAYS DE CAUX
La nature très singulière du sol est à l’origine de milieux exceptionnels sur le littoral haut-normand est constitués de futaie de pins (plantés en 1950), taillis de feuillus, landes atlantiques littorales, réseau de mares et zones humides.
La flore
Au total, près de 200 espèces ont été inventoriées sur le site, dont 1/5 sont des plantes protégées ou présentant un intérêt patrimonial.
La curiosité du site est la Droséra ou Rossolis à feuilles rondes, une plante carnivore qui se développe dans des milieux humides tourbeux. Les très rares et protégés ajoncs de Le Gall et genets.
La faune
D’un point de vue ornithologique, le cap d’Ailly est une étape migratoire ou un site d’hivernage. Des espèces rares y ont été recensés telles que la mésange boréale, la mésange noire, le fulmar boréal, la chouette chevêche ou le hibou moyen-duc.
Enfin, l’omniprésence de l’eau favorise les amphibiens, tel que le triton crêté.
La Cap d’Ailly fait partis des sites d’intervention du Conservatoire du littoral. Les terrains acquis sont remis en gestion au Conseil général de la Seine Maritime qui assure leur surveillance et leur entretien courant et le suivi scientifique.
De plus, une convention a été signée en 2002 entre le Conservatoire du littoral, le département de la Seine Maritime et la Communauté d’Agglomération de Dieppe afin d’optimiser la gestion de ce site.
Le prochain plan de gestion, document cadre, donnant les orientations d’aménagements et de gestion sera appréhendé à l’échelle « supra site » de la vallée de la Saâne à la vallée de la Scie (sites du Cap d’Ailly, du bois des communes à Varengeville (propriété communale), du bois de Bernouville et de la vallée de la Scie à Hautot-sur-Mer).
Dans les années à venir le Conservatoire du littoral devrait devenir affectataire du phare d’Ailly et des frettes.
Là, sur le site du Cap d’Ailly, les falaises de craie sont peu hautes, une trentaine de mètres.
En 1775, les architectes de Louis XV avaient édifié un phare à 156 mètres du bord de la falaise. Rattrapé par l’érosion, il s’est écroulé en 1964, obligeant à la construction d’un nouveau phare en retrait.
Site unique sur le littoral haut-normand, le cap d’Ailly doit toutes ses particularités à la nature de son sous-sol. Localement, on appelle « frettes » ou « molières » les petites falaises très instables qui glissent vers la mer sous l’action de la nappe phréatique superficielle.
Sainte-Marguerite sur mer, Cap d'Ailly
à 6.08 km
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