LA COTE BLEUE

Carte d'identité du site

Commune(s) ENSUES-LA-REDONNE (13), CARRY-LE-ROUET (13), CHATEAUNEUF-LES-MARTIGUES (13), LE ROVE (13), SAUSSET-LES-PINS (13)

Surface protégée : 3390.97 hectares

Unité littorale : LA COTE BLEUE

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Unité littorale

Troisième plus vaste site du Conservatoire du littoral en PACA, la Côte Bleue offre une immense fenêtre littorale de nature préservée sur 10 km de côtes, aux portes de Marseille.

Entre mer Méditerranée et Etang de Berre, la chaîne de la Nerthe (autre nom donné à la Côte Bleue en référence à un village situé à l’extrême Est de ce massif), encore appelée « chaîne de l’Estaque », est un massif calcaire typiquement méditerranéen sur lequel alternent calanques, falaises, vallons et plateaux couverts de garrigue en « peau de léopard ».

Ses hauteurs offrent de spectaculaires vues panoramiques sur les îles du Frioul ainsi que sur Marseille et ses calanques. Enfin, restanques, cultures et pâturage extensif caprin, qui marquent encore par endroits le paysage de la Côte Bleue, sont de véritables témoins culturel et historique des activités agricole et pastorale ancestrales sur ce site.

Le site est classé au titre des paysages (loi de 1930) sous la dénomination : Site classé Massif de la Nerthe.

Il se trouve par ailleurs en zone Natura 2000.

La faune

Outre les espèces courantes des garrigues méditerranéennes, on rencontre des espèces protégées comme l’Aigle de Bonelli (un couple y niche sur les 25 répertoriés en France), qui bénéficie d’une aire de protection spéciale de 113 hectares sur le site (Arrêté de biotope signé en 2018).


La flore

On distingue trois catégories de végétation :

- les garrigues à Chêne kermès : ces végétations basses d’espèces piquantes et touffues proviennent de la dynamique régressive de la forêt méditerranéenne, liée à la coupe d’arbres, aux feux ou au surpâturage ;

- les boisements de Pins d’Alep : ils sont aussi issus de la transformation progressive du milieu forestier. Espèce pionnière, elle se régénère rapidement à la suite d’un incendie ;

- les îlots de chênes verts et pubescents : vestiges de la chênaie originelle du massif, ils sont très rares sur le massif.

Enfin, la bordure littorale recense des espèces protégées telles que les Hélianthèmes.

Dès son acquisition, le Conservatoire du littoral a entrepris des travaux de restauration et de préservation de ce massif fortement impacté par la proximité de Marseille : retrait des carcasses de voitures gisant dans les calanques…

Puis, suite au classement du massif au régime forestier en 1995, un plan d’aménagement forestier a défini 3 axes de gestion prioritaires (repris dans le 2ème plan de gestion 2010-2024) :

- la préservation et la restauration des richesses biologiques du site en luttant contre les dépôts sauvages et les incendies (surveillance, création de zones coupe-feux entretenus par le pâturage) et en recréant une plus grande diversité floristique (plantation de feuillus dans les fonds de vallons) ;

- le maintien d’activités traditionnelles (chevrier du Rove, apiculture) et la préservation du patrimoine bâti (réhabilitation de restanques par l’association Rove Environnement, travaux sur la Batterie haute de Niolon).

- l’ouverture raisonnée du site au public (sentier de découverte à Ensuès).

Autrefois, une grande chênaie de chênes verts et pubescents couvrait le massif (- 7000 ans av. JC).

Les 1ères traces d’une occupation sont préhistoriques, comme en témoigne l’abri de Méjean.

Depuis, d’autres civilisations s’y sont établies, laissant les vestiges de la Chapelle Saint-Michel (XIIIe) ou encore les Forts de Niolon et Figuerolles (XIXe).

La chênaie disparut progressivement au profit de l’agriculture (oliviers, céréales et vignes) et du surpâturage (4000 chèvres en 1900 rien que sur la commune du Rove).

Vers 1960, on assiste à une déprise agricole au profit de l’industrialisation voisine : Port Autonome de Marseille, projets pétroliers...

Aussi, dès 1970, de grandes unités foncières (1700 ha au Rove et 1300 ha à Ensuès) sont constituées par des sociétés immobilières pour y créer plus de 16 000 logements, aux portes de Marseille.

Mais déclaré inconstructible grâce à la volonté des deux maires, ce vaste domaine a pu être acquis par le Conservatoire du littoral dès 1980.

Pour plus de renseignements sur le site, vous pouvez contacter :

La mairie du Rove :
4 rue Jacques DUCLOS – 13740 LE ROVE
04 91 46 80 00

La mairie d’Ensuès-la-Redonne :
15 avenue du Général MONSABERT – 13820 ENSUES-LA-REDONNE
04 42 44 88 88

L’Office National des Forêts
François MARCOUX, garde du littoral : françois.marcoux@onf.fr

Attention, pour limiter les risques d’incendies, l’accès au massif est règlementé (Arrêté Préfectoral du 23 mai 2011) du 1er Juin au 30 Septembre, en fonction du niveau de danger « feu de forêt », défini chaque jour par massif à partir de 19 h pour le lendemain.

Cette information est consultable sur le site internet de la Préfecture : ici

Vous pouvez aussi vous tenir informé auprès du serveur vocal de la Préfecture (au 08 11 20 13 13) ou des mairies.

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